• Editeur : Take 2 Interactive <o:p></o:p>

    Développeur : Rockstar <o:p></o:p>

    Type : Action <o:p></o:p>

    Support : Blu-ray <o:p></o:p>

    Multijoueurs : Jusqu'à 16 joueurs en ligne <o:p></o:p>

    Sortie France : 29 avril 2008
    (29 avril 2008 aux Etats-Unis) <o:p></o:p>

    Version : Texte et manuel en français, voix en anglais <o:p></o:p>

    Classification : Interdit aux - de 18 ans<o:p></o:p>

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    Les soucis techniques connus par GTA IV ne font guère le poids face à l'immensité de Liberty City. En fait, on s'accommode vite du scintillement permanent de la cité américaine, du clipping grossier, des chutes de framerate et des bugs de collisions. L'identité du jeu demeure intacte. La profondeur de champ bluffante, la multitude de détails présents à l'écran et surtout le réalisme affiché grâce à une modélisation d'une grande précision des quartiers de ce New York virtuel font de GTA IV un jeu carte postale.<o:p></o:p>

    La relative mollesse de GTA IV, que ce soit durant les phases en voiture, les combats à mains nues ou les gunfights peut dérouter à première vue. Mais une fois le rythme acquis, le joueur saisit chaque minute de nouvelles subtilités de gameplay. Si les courses-poursuites (souvent très frustrantes) auraient gagné à être plus dynamiques, les fusillades accouchent de scènes de jeu épiques qui font rapidement jaillir le sentiment d'avoir battu Goliath dans la peau de David. Transcendant.<o:p></o:p>

    Comptez une bonne trentaine d'heures pour voir le bout de la trame principale, ce qui est déjà conséquent. Mais GTA plus que n'importe quel autre titre profite d'une telle liberté qu'il vous faudra doubler ce temps de jeu pour terminer toutes les missions secondaires et connaître les trois îles sur le bout des doigts. Cerise sur le gâteau, le multijoueur grouille de possibilités et s'insère parfaitement dans la sphère GTA, que l'on opte pour des deathmatches ou des courses-poursuites flics/voleurs.<o:p></o:p>

    L'ambiance sonore s'articule autour de trois exercices parfaitement maîtrisés. Les doublages anglais sont un vrai régal, les radios affichent une palette d'artistes très éclectique et les bruitages semblent cerner l'ouïe du joueur de toutes parts. Liberty City ne dort jamais et le cycle jour/nuit très progressif est particulièrement bien respecté d'un point de vue sonore. On s'y croirait.<o:p></o:p>

    L'intrigue patine un peu au départ. Mais rapidement, le joueur va voir en Niko Bellic le personnage le plus attachant et le plus charismatique qu'un GTA ait connu. Progressivement, les portes vont s'ouvrir jusqu'à ce que la véritable raison de sa présence sur le sol américain nous soit dévoilée. L'histoire ne comporte aucun temps mort, mais s'accorde ce qu'il faut d'humour noir et de cinématiques délirantes.<o:p></o:p>

    Pour ma par je lui attribuerais un 17/20. GTA traîne encore de vieux démons et des mécanismes de jeu poussiéreux. Ses nombreuses imperfections techniques auraient pu être fatales à un titre plus classique. Mais GTA IV n'a rien d'une production banale. L'univers de jeu ne tourne pas autour de Niko Bellic, c'est Niko Bellic qui se fond dans une masse d'une densité sans égale. La mégalomanie des développeurs de Rockstar permet au joueur de vivre une aventure en constant gain de rythme, inspirée de nombreuses références cinématographiques. Passées les déceptions de joueurs sans cesse insatisfaits, l'attente n'aura pas été vaine. Le doute n'est plus permis, GTA IV est bien le meilleur opus de la série.<o:p></o:p>

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